La robe pourpre

Roman

Editions Coop Breizh, 352 pages

1898, près de Guingamp.

Luna fête ses dix-neuf ans lors d’une réception donnée par le clan Guédriant, puissance industrielle de Belle-Isle-en-Terre, vouée au papier.

Née de la liaison adultère de son père, Luna, idéaliste et quelque peu naïve, perçoit mal le monde autour d’elle.

Qui saurait lui ouvrir les yeux ?

Dorian, auprès de qui elle croit avoir trouvé l’amour, Aloïs son demi-frère, artiste écorché et vulnérable ou un certain… fantôme qui possède l’étrange particularité de ressembler comme deux gouttes d’eau à sa mère Joséfina ? Qui l’a abandonnée le jour de ses sept ans…

D’autres mains se tendent, inattendues, cocasses. A elle de les saisir.

Après La Vallée des ambitions, une plongée dans les méandres de l’âme humaine entre noirceurs et lumière, dérision et étrangeté.

Extrait

Ce matin, la pendule s’est arrêtée. 

Elle est dans les parages. Je repère le léger décrochement du mécanisme. 

Son Signal.

Le rouage cogne sur une même dent et n’en démord plus. Un éraillement désagréable à peine perceptible pour une oreille distraite. La mienne ne l’est pas. Aucune clé ne relance le tic-tac récalcitrant quand elle rôde.

Je l’attends, n’ai jamais cessé de l’attendre…

En aparté…

Coulisses de l’histoire et de l’écriture : il fallait un lieu représentatif de l’Argentine du XIXème. Pas trop loin de Buenos-Aires. Un impératif : qu’il se situe dans la pampa. Cette estancia a été une grande source d’inspiration, comme si soudain, les personnages se mettaient en mouvement….

 

C’est aussi le premier de mes romans où j’ai osé introduire un personnage de fantôme. Sorte d’hommage à la littérature sud-américaine où ils sont légion. Quel plaisir de faire revivre l’un des personnages-clé de l’intrigue, Joséfina, sous forme d’ombre, non pas tutélaire mais plutôt insaisissable et fantasque !

 

Inspiration

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