Nathalie de Broc, écrivain et conteuse
Du journalisme à l’écriture…
Après avoir beaucoup voyagé entre Etats-Unis et Angleterre, j’ai vécu quelques années aux Antilles, à terre et également sur un voilier, dans la droite lignée d’une famille de marins notamment mon cousin Bertrand de Broc (oui, celui qui s’est recousu la langue pendant la course du Vendée Globe !) avant de poser mes bagages, il y a déjà quelque temps en Bretagne.
Avant cet ancrage qui perdure, j’étais journaliste tout d’abord pour RFO à Fort-de France, où je présentais les journaux du week-end, puis à France Inter où j’ai travaillé notamment au service des sports et dont je garde les plus beaux souvenirs de ce métier…
Une fois posée en Bretagne, direction France 3 Ouest pour le reportage télé, un bel apprentissage et surtout une inégalée source de découvertes des futurs lieux de… mes romans. Car c’est en Bretagne que j’ai enfin osé sauter le pas, osé frapper à la porte d’une maison d’édition (quoique parisienne… merci aux Presses de la Cité de m’avoir soutenue toutes ces années) et entrer dans l’aventure.
Depuis 2004, 14 romans…
Beaucoup de portraits de femmes (et d’hommes aussi 😉 au fil des siècles, des histoires ancrées en Bretagne mais souvent voyageuses, avec l’Histoire pour toile de fond… et aussi deux œuvres plus intimistes : un Amour retenu et La tête en arrière qui a reçu le Prix des Ecrivains bretons.
Et parce qu’il m’a été impossible de quitter complètement la radio… vous pouvez me retrouver chaque vendredi à 18h40 sur RCF Alpha (Rennes) ou Rivages (Brest) ou Vannes, ou encore Lorient pour la chronique Ces Femmes qui ont fait la Bretagne (qui est aussi un livre) et même en écouter quelques-unes sur ce site…
Le Patriarche du Bélon
J’aime…
Le crachin breton qui illumine le granit
La description d’un insecte rampant sur l’envers d’une feuille dans l’œuvre de Colette
Les fous rires de mes enfants
Une tasse en porcelaine de Chine, une théière, du Lapsang Souchong, et refaire le monde indéfiniment avec une amie entre larmes et rires
Une touche de lumière jusque-là ignorée, que l’on découvre dans un tableau accroché depuis des lustres au même endroit
Regarder en boucle le film Love actually et verser une larme toujours à la même minute du générique sur la bande son des Beach Boys
Les vocalises de la reine de la Nuit dans la Flûte enchantée de Mozart… le silence qui suit.