La dame des forges

Roman

Presses de la Cité – Collection Terres de France – 2006
Réédition Format : semi-poche 2011​

1866, Virginie, jeune héritière, est prise dans la tourmente des premiers mouvements sociaux et de l’amour…

La petite-fille d’Eylau de Kerviléon, impitoyable propriétaire des Forges d’Hennebont, a un destin tout tracé : devenir épouse et mère dans le respect de son rang. Mais sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un jeune métallurgiste, Adrien Le Guerno…

Chaque jour, la main-d’oeuvre afflue devant les portes de l’usine d’Hennebont. Depuis sa douzième année, Adrien est l’un de ceux qui, dès l’aube, affrontent le froid. Il a connu la suie des hauts-fourneaux et les taudis des faubourgs. Mais lorsqu’il découvre l’injustice des forges de Kerviléon, il décide de se battre et organise la première grève. Virginie n’a aucune idée de la misère à sa porte, de ce quotidien des « métallurgistes en sabots ». Son amour pour Adrien va lui ouvrir les yeux et, à l’heure de la révolte, la mettra aussi face à un terrible dilemme…

Aura-t-elle le courage de sortir de l’ombre et de se dresser contre sa propre famille pour devenir la Dame des Forges ?

Extrait

« Le four toussait. Plié en deux, torse nu, Gatien pointait le trou de coulée à venir, armé d’un ringard qui faisait pas loin de quatre mètres de long. Il conduisait le geste, aidé de cinq hommes, dont Adrien, qui tous suaient sous l’effort, la tension et l’extrême chaleur. Ils se taisaient, dans l’attente du moment où, sans perdre une seconde, il leur faudrait se mettre de côté pour ne pas risquer de voir la coulée les carboniser sur place. Les coups de boutoir du ringard se firent soudain moins insistants. Le four éructait. Gatien imprima un dernier mouvement et lança par-dessus son épaule un « c’est bon ! » qui, aussitôt, fit s’écarter ses compagnons. Dans un jet de braises et d’escarbilles, le métal jaillit, illuminant les visages et les torses, luisant dans les prunelles. Un fleuve incandescent d’un jaune aveuglant se mit à couler dans le sol, en une gerbe d’éclaboussures scintillantes. L’air sentait la peau tannée. S’épongeant le front, les hommes regardaient « la gueuse », la coulée, investir la rigole, y prendre ses aises, s’apaiser et perdre de son premier éclat. L’or vira au pourpre. Le premier lingot de l’après-midi était prêt… »

Anecdotes…

Vous trouverez ci-dessous les photos qui ont servi d’inspiration. Elles ont été prises au Manoir des Salles en centre Bretagne, un village de forges du XVIIème siècle totalement préservé qui m’a beaucoup servi pour le début du roman.

Une chance incroyable ! le jour où a eu lieu la séance photo, le brouillard refusait de décoller et rendait les lieux encore plus romantiques et inspirants.

Ils en parlent…

La dame des forges

Sur ce roman social domine la figure de Virginie, Dame des Forges, Dame d’Amour… Yannick Pelletier, Ouest-France

Une conteuse de charme… Gwenaelle Loaec, Bretons

Cette histoire, belle tumultueuse et forte d’émotion nous emporte et nous enveloppe dans un plaisir unique… A découvrir sans plus attendre pour la passion et l’émotion…! Nathalie Zylberman Vallée FM 96.6

Ah ! ces romans à se pelotonner des heures au coin du feu avec un chocolat chaud! C’est le challenge de Nathalie Pari réussi… Michèle Sénan, Ouest-France

Le portrait d’une personnalité vibrante, libre, engagée, attachante… Atlantica

Oeuvre à la fois sentimentale et rude, peinture sans concession de la condition ouvrière, le livre de Nathalie de Broc est d’un réalisme boulversant… Patrick Manuel, L’Eclaireur

Un roman captivant… Guy Perraudeau, L’Echo de l’Ouest

Extrait du dossier de presse

Inspiration

Crédit photos: Pascal Pérennec

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